Selon le chef d'orchestre japonais Yoshikazu Fukumura, les artistes de l’Orchestre symphonique du Vietnam figurent parmi les plus reconnus de la région, certains atteignant même un statut international. Pourtant, ses dernières années, la musique vietnamienne doit faire face à une véritable «hémorragie» de ses talents.
L'artiste Hai Phuong (centre), accompagné de l’Orchestre symphonique Sài Gon, joue de la cithare à seize cordes lors d'un concert exceptionnel devant 35 présidents de conservatoires de la région d’Asie du Sud-Est. |
Yoshikazu Fukumura s'est installé au Vietnam pour fonder l’Orchestre symphonique ASEAN, et a ainsi choisi de nombreux artistes nationaux pour leurs qualités et leur réputation. Lors de sa première représentation, il comptait de plus de 80 vietnamiens, et certains autres des pays membres de l’ASEAN. Il a rencontré un immense succès.
De même, à la fin du mois de mars dernier, la salle du Conservatoire de musique de Hô Chi Minh-Ville a accueilli l'artiste Hai Phuong, accompagné de l’Orchestre symphonique Sài Gon, pour un concert exceptionnel devant 35 présidents de conservatoires de la région d’Asie du Sud-Est. Ce fut un authentique moment de plaisir.
Enfin, sur la scène internationale, outre les désormais célèbres Dang Thai Son et Bùi Công Duy, beaucoup d’artistes de l'Orchestre symphonique du Vietnam se sont fait remarqué lors des concours ou festivals de musique. Certains ont d'ailleurs intégré d'autres grands ensembles instrumentaux à travers le monde.
Toutefois, ces départs ne sont pas seulement dus à leur succès. De plus en plus de talents désertent le territoire. La raison principale en est que le gouvernement accorde peu de bourses d’études pour se rendre aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en France, en Allemagne ou à Singapour, mais beaucoup pour aller en Russie. Pour pouvoir faire leurs études à l'étranger, les Vietnamiens doivent donc payer, ou obtenir des bourses étrangères, lesquelles sont souvent accompagnées de conditions spécifiques comme rester un certain temps dans le pays pour y travailler. Cependant, une fois installés, les artistes sont réticents à quitter leur emploi, et décident de rester à l’étranger.
«Ces derniers temps, le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme, et le Comité populaire de Hô Chi Minh-Ville s'intéressent à la formation des talents musicaux, notamment de ceux de la musique de chambre, mais il reste encore beaucoup à faire», souligne Van Thi Minh Huong, présidente du Conservatoire de musique de Hô Chi Minh-Ville. Et ajouter :"Il faut également créer des lieux de représentions pour les inciter à revenir".
De même, à la fin du mois de mars dernier, la salle du Conservatoire de musique de Hô Chi Minh-Ville a accueilli l'artiste Hai Phuong, accompagné de l’Orchestre symphonique Sài Gon, pour un concert exceptionnel devant 35 présidents de conservatoires de la région d’Asie du Sud-Est. Ce fut un authentique moment de plaisir.
Enfin, sur la scène internationale, outre les désormais célèbres Dang Thai Son et Bùi Công Duy, beaucoup d’artistes de l'Orchestre symphonique du Vietnam se sont fait remarqué lors des concours ou festivals de musique. Certains ont d'ailleurs intégré d'autres grands ensembles instrumentaux à travers le monde.
Toutefois, ces départs ne sont pas seulement dus à leur succès. De plus en plus de talents désertent le territoire. La raison principale en est que le gouvernement accorde peu de bourses d’études pour se rendre aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en France, en Allemagne ou à Singapour, mais beaucoup pour aller en Russie. Pour pouvoir faire leurs études à l'étranger, les Vietnamiens doivent donc payer, ou obtenir des bourses étrangères, lesquelles sont souvent accompagnées de conditions spécifiques comme rester un certain temps dans le pays pour y travailler. Cependant, une fois installés, les artistes sont réticents à quitter leur emploi, et décident de rester à l’étranger.
«Ces derniers temps, le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme, et le Comité populaire de Hô Chi Minh-Ville s'intéressent à la formation des talents musicaux, notamment de ceux de la musique de chambre, mais il reste encore beaucoup à faire», souligne Van Thi Minh Huong, présidente du Conservatoire de musique de Hô Chi Minh-Ville. Et ajouter :"Il faut également créer des lieux de représentions pour les inciter à revenir".
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