Une résidence d’art contemporain occidental, basée à Cu Chi, a été récemment inaugurée. Elle offre un bon lieu d’exposition, de rencontre et de conférence entre les artistes orientaux et occidentaux. Et de premières œuvres ont été crées sur place.
La collaboration entre deux associations françaises, FPDV (Formule Polyvalente à Dilution Variable) et l'Atelier Blanc, a rendu possible la réalisation de cette résidence au sein de l’espace de production du peintre vietnamien La Quy Tùng, dans le district de Cu Chi, à 30 km de Hô Chi Minh-Ville.
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| Un atelier de 300 m² est proposé aux artistes, offrant les meilleures conditions pour réaliser leurs projets. |
Durant trois mois, de septembre à décembre, neuf artistes occi-dentaux y prennent leurs quar-tiers. Ils sont six plasticiens : Xavier de Kepper, Flora Kam, Eric Gossec, Catherine Burki, Sophie Bacquié (France) et Ivan Izquierdo (Espagne), à quoi s’ajoutent l’écrivaine française Caroline Cranskens, l’architecte mexicain Itzio Barberena et la vidéaste documentariste française Gaelle Vaillant.
Cette résidence permet aux artistes de se rencontrer, d’expérimenter, de découvrir, de partager et d’échanger. La remise en question constante ainsi que la confrontation avec l'autre sont les atouts majeurs de cette aventure dédiée à la création. Le processus d'échange est axé sur une approche sociologique et analytique proche de l'esthétique relationnelle.
Cette résidence permet aux artistes de se rencontrer, d’expérimenter, de découvrir, de partager et d’échanger. La remise en question constante ainsi que la confrontation avec l'autre sont les atouts majeurs de cette aventure dédiée à la création. Le processus d'échange est axé sur une approche sociologique et analytique proche de l'esthétique relationnelle.
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| La plasticienne française Flora Kam travaille dans son atelier. |
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| La peintre vietnamienne Dào Lê Huong réalise ses oeuvres. |
Inspiration et création
D’après Xavier de Kepper, plasticien et organisateur-responsable de la résidence, pendant les premiers jours d’ouverture, les artistes ont répondu aux diverses sollicitations, invitations pour créer un échange fort. Les premiers jours ont été consacrés à s'immerger physiquement et mentalement dans la campagne de Cu Chi. Sentir les différentes odeurs, essayer de comprendre le rythme et l'espace-temps, si différent de l'Occident…Se perdre spirituellement est très excitant pour se construire un univers parallèle.
Depuis une dizaine de jours, l'ambiance est studieuse et les premières créations voient le jour. Vidéos, prises de sons, dessins, peintures, installations, illustrations, photographies, écrits, plein de supports différents pour retranscrire au plus précis l’aventure des artistes.
D’après Xavier de Kepper, plasticien et organisateur-responsable de la résidence, pendant les premiers jours d’ouverture, les artistes ont répondu aux diverses sollicitations, invitations pour créer un échange fort. Les premiers jours ont été consacrés à s'immerger physiquement et mentalement dans la campagne de Cu Chi. Sentir les différentes odeurs, essayer de comprendre le rythme et l'espace-temps, si différent de l'Occident…Se perdre spirituellement est très excitant pour se construire un univers parallèle.
Depuis une dizaine de jours, l'ambiance est studieuse et les premières créations voient le jour. Vidéos, prises de sons, dessins, peintures, installations, illustrations, photographies, écrits, plein de supports différents pour retranscrire au plus précis l’aventure des artistes.
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| De premières œuvres ont déjà été créées. |
Le district suburbain de Cu Chi a été choisi pour servir de lieu à cette résidence grâce au peintre La Quy Tùng, connu comme l’un des grands chefs décorateurs du cinéma vietnamien. La Quy Tùng leur permet d’établir des contacts solides avec des artistes plasticiens vietnamiens et des structures privées vietnamiennes engagées dans une vision contemporaine de l’art, lesquels proposent leur soutien et leur accueil aux artistes ayant fait le déplacement. L’artiste offre ainsi au groupe un accès sans restriction à son atelier, ainsi qu’au matériel de construction et de diffusion nécessaire. Les 300 m² de cet atelier sont d’une exceptionnelle qualité, un véritable laboratoire de recherche réunissant les meilleures conditions pour réaliser les projets.
«Grâce à Tùng et ses amis, nous sommes dans les meilleurs conditions pour matérialiser nos émotions et commencer un véritable travail de recherche», a confié Xavier de Kepper.
«Grâce à Tùng et ses amis, nous sommes dans les meilleurs conditions pour matérialiser nos émotions et commencer un véritable travail de recherche», a confié Xavier de Kepper.
iser la culture et de promouvoir l'image du Vietnam.
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