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Les Chinois sont arrivés à Hoi An depuis quand ?

C’est la question souvent posée par les touristes visitant des maisons communes, des pagodes et des temples chinois à Hoi An. La réponse et les informations nécessaires seront données dans cet article.
Hoi An est considérée comme un musée où sont préservées tous les choses de la région de Dang Trong il y a plus de quatre siècles. D’une zone sauvage, après le défrichement de différentes dynasties des Nguyen, Hoi An est devenue une région peuplée et riche. Grâce à l’ouverture au monde à travers le port de Hoi An, Dang Trong a connu un grand développement. Et « Là où la terre est sereine, l’oiseau vient s’y percher », les commerçants étrangers comme Japonais, Chinois… s’y sont rendus, ont fait du commerce et ont fixé dans cette région.
Depuis longtemps, sous le royaume de Champa (il y a plus de 2000 ans), des Chinois sont arrivés à Hoi An pour le commerce mais ils ont souvent logé dans les bateaux et n’ont débarqué que pour le travail. Selon des documents historiques, les commerçants japonais sont venus à Hoi An, ont construit des quartiers japonais, voire se sont mariés avec des femmes Hoi An. Le pont japonais à Hoi An est aussi l’œuvre des Japonais.
Mais, les Chinois sont arrivés à Hoi An depuis quand ?
Lors de la décadence de la dynastie des Minh (1368-1644), des Thanh ont pris le pouvoir. Certains n’ont pas admiré la nouvelle dynastie, donc ils ont traversé la mer pour arriver à Hoi An. Des croisières pleines de dangers mais avec la protection des génies, ils ont mis les premiers pas sur le terrain de Hoi An. Et après avoir stabilisé la vie, on a construit des maisons communes et des pagodes et temples pour rendre culte aux génies.
Une chose très spéciale à Hoi An : la plupart des pagodes à cette ville sont construites par des Chinois pour pratiquer le culte aux génies et saints, pas au Bouddha. La pagode unique à Hoi An pour le Bouddha est la pagode de Kouan Yin. Beaucoup de maisons communes ont été construites à la ville comme : Phuc Kien, Trieu Chau, Hai Nam, Quang Dong, Gia Ung.
En 1602, Nguyen Phuc Nguyen est devenu le défendeur de Quang Nam. En 1619, il a décidé d’ouvrir le commerce de la ville en faisant des échanges avec des pays étrangers comme : Pays-Bas, Chine et d’autres pays de l’Asie du Sud-est. Après le mariage entre la fille de Nguyen Phuc Nguyen et un commerçant japonais, le nombre de bateaux commerciaux japonais arrivant à Hoi An a de plus en plus augmenté.
Des Chinois ont aussi apparu dans les échanges à Hoi An. Et au lieu de loger dans les bateaux, ils ont également fixé sur le terrain et formé des quartiers chinois à côté des quartiers japonais. Pourtant, en raison de la politique de fermeture du Japon, des commerçants japonais et des quartiers japonais ont peu à peu disparu. Aujourd’hui, trois tombes et le pont japonais sont tout le reste des Japonais à Hoi An. Quant aux Chinois, après une période florissante, ils ont réparé les pagodes dont la pagode de Chua Ong qui se trouvait à l’opposite du marché de Hoi An.
Et en effet, la vie à Hoi An a été décrite dans la note d’un missionnaire portugais qui a habité à la ville en 1618 : « La grande ville comprend deux zone, l’une pour les Chinois, l’autre pour les Japonais. Ils sont toujours les commerçants principaux de la foire qui dure pendant quatre mois. Les Japonais apportent souvent 400.000 – 500.000 taels d’argent tandis que les Chinois présentent leurs meilleures soies et spécialités. Et grâce au développement du commerce, le roi perçoit une grande recette de l’impôt, tout le pays connaît aussi des profits ».
 Donc, des détails donnés au-dessus ont répondu à la question sur l’apparition des Chinois à Hoi An. Ils sont arrivés à Hoi An depuis des années 1618.
Linh Nguyen
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