Dans la salle d’exposition de l’atelier de broderie de Nguyên Quôc Su, en banlieue de Hanoi, les visiteurs sont tous attirés par une reproduction d’un tableau célèbre. La Joconde toute de fils tissée ne cède en rien à l’oeuvre originale de Léonard de Vinci.
Nguyên Quôc Su à côté de son oeuvre La Joconde.
D’une «beauté magique» comme l’ont observée des spécialistes en art, La Joconde de Nguyên Quôc Su est un peu son œuvre ultime, celle qui a couronné ses 60 ans de métier, celle qui a nécessité de faire appel à tout son savoir-faire : passion, patience, inspiration, sens esthétique, connaissance en peinture, technique de broderie …
«Cette broderie est le fruit de trois ans de travail non stop. J’ai eu le culot d’avoir reproduit le portrait d’un des plus grands peintres. La difficulté a été de dépeindre fidèlement, au moyen de l’aiguille, ce sourire mystérieux ainsi que la lueur de ses yeux. Heureusement, des formations en peinture m’ont permis de réussir», confie le brodeur. La Joconde de Nguyên Quôc Su a été désignée comme le «summum de l’art de la broderie à la main». Plus d’une fois, des touristes étrangers ont voulu lui acheter des dizaines de milliers de dollars. Mais il a toujours refusé.
«Les broderies Quôc Su», un gage de qualité
Originaire de la commune de Thang Loi, district de Thuong Tin, Hanoi, Nguyên Quôc Su, 72 ans, est fier de son titre d’«Artisan brodeur» remis par l’État, et aussi de son surnom «Celui qui peint avec des fils colorés» donné par les habitants locaux.
«J’ai 60 ans de métier. Il y a eu des moments difficiles où, pour gagner ma vie, j’ai dû faire d’autres besognes comme commerçant ambulant, éleveur de volailles... Mais, la nostalgie de l’aiguille et du fil coloré m’a ramené à la broderie», se rappelle-t-il.
À présent, il est patron d’un grand établissement spécialisé installé dans la commune de Thang Loi. Outre un atelier embauchant 200 brodeurs locaux, il dirige encore un réseau de galeries d’art installées dans toutes les encablures du pays pays. Les broderies «Quôc Su» couvrent de nombreux thèmes : paysages, natures mortes, portraits, fleurs …, et aussi la reproduction des peintures étrangères. Nées dans cette contrée rurale modeste, ces «peintures en fil» ornent maintenant les murs de maisons un peu partout dans le pays, et même à l’étranger.
Tous les matins, le vieux brodeur reste fidèle à son petit rituel : une tasse de thé au lotus avant de se remettre à l’ouvrage, juste pour le plaisir. «Je ne cesserai de broder que lorsque j’aurai les yeux voilés et les mains tremblantes», a-t-il confié.
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| Nguyên Quôc Su à côté de son oeuvre La Joconde. |
«Cette broderie est le fruit de trois ans de travail non stop. J’ai eu le culot d’avoir reproduit le portrait d’un des plus grands peintres. La difficulté a été de dépeindre fidèlement, au moyen de l’aiguille, ce sourire mystérieux ainsi que la lueur de ses yeux. Heureusement, des formations en peinture m’ont permis de réussir», confie le brodeur. La Joconde de Nguyên Quôc Su a été désignée comme le «summum de l’art de la broderie à la main». Plus d’une fois, des touristes étrangers ont voulu lui acheter des dizaines de milliers de dollars. Mais il a toujours refusé.
«Les broderies Quôc Su», un gage de qualité
Originaire de la commune de Thang Loi, district de Thuong Tin, Hanoi, Nguyên Quôc Su, 72 ans, est fier de son titre d’«Artisan brodeur» remis par l’État, et aussi de son surnom «Celui qui peint avec des fils colorés» donné par les habitants locaux.
«J’ai 60 ans de métier. Il y a eu des moments difficiles où, pour gagner ma vie, j’ai dû faire d’autres besognes comme commerçant ambulant, éleveur de volailles... Mais, la nostalgie de l’aiguille et du fil coloré m’a ramené à la broderie», se rappelle-t-il.
À présent, il est patron d’un grand établissement spécialisé installé dans la commune de Thang Loi. Outre un atelier embauchant 200 brodeurs locaux, il dirige encore un réseau de galeries d’art installées dans toutes les encablures du pays pays. Les broderies «Quôc Su» couvrent de nombreux thèmes : paysages, natures mortes, portraits, fleurs …, et aussi la reproduction des peintures étrangères. Nées dans cette contrée rurale modeste, ces «peintures en fil» ornent maintenant les murs de maisons un peu partout dans le pays, et même à l’étranger.
Tous les matins, le vieux brodeur reste fidèle à son petit rituel : une tasse de thé au lotus avant de se remettre à l’ouvrage, juste pour le plaisir. «Je ne cesserai de broder que lorsque j’aurai les yeux voilés et les mains tremblantes», a-t-il confié.
Nghia Dàn/CVN
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